Épisode 5 — Qu’est-ce qu’on sauve ?

La cause en bref

Depuis quelques décennies, les populations de pollinisateurs, tant les espèces sauvages que l’abeille domestique, sont en déclin.

Ce phénomène prend des proportions épidémiques et touche par contrecoup la production agricole en Ontario, au Canada et dans de nombreux pays.

Que ce soit en raison de maladies, de parasites, de l'emploi de pesticides, de la perte de biodiversité ou de l’augmentation des monocultures, les chercheurs s’entendent pour dire que le déclin des populations d’abeilles se traduit par un affaiblissement des colonies, allant jusqu’à une mortalité anormalement élevée de colonies entières.

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Retour sur Sauvons les abeilles

La lutte contre l’usage des pesticides est loin d’être terminée. Pourquoi le problème des néonicotinoïdes persiste-t-il? Que font les apiculteurs et les chercheurs pour venir en aide aux abeilles? Madeleine Chagnon, professeure associée au Département des sciences biologiques à l’UQUAM se prononce sur ce que l’avenir nous réserve.

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Quelques faits

Environ ⅓ de notre alimentation dépend des abeilles et de la pollinisation.
90 % de la nourriture dans le monde provient d’environ cent espèces végétales, dont 70 % dépendent des abeilles pour leur pollinisation.
En 2013, les colonies d’abeilles domestiques au Canada ont produit plus de 75 millions de livres de miel.
Environ 8483 apiculteurs au Canada entretiennent plus de 600 000 colonies d’abeilles.
Une colonie d’abeilles domestiques compte plus de 50 000 abeilles durant l’été, et peut chuter jusqu’à 5000 abeilles en hiver.
La majorité des colonies d’abeilles au Canada se trouvent dans les Prairies.
En 1990, une nouvelle génération d’insecticides appelés néonicotinoïdes apparaissent sur le marché. En 2004, on autorise l’utilisation des néonicotinoïdes sur une base temporaire au Canada.
L’Ontario et le Québec sont les deux provinces canadiennes les plus affectées par les problèmes attribués aux néonicotinoïdes en raison de l’abondance des champs de maïs.
Plus de 95 % des semences de maïs et 50 % des semences de soya sont présentement traitées avec des néonicotinoïdes.
Au Québec, on emploie les néonicotinoïdes sur plus de 650 000 hectares de récoltes de maïs et de soya, soit 18 fois la superficie de l’île de Montréal.
En 2014, Santé Canada entreprend finalement ses propres études quant à la toxicité des néonicotinoïdes.
Les abeilles existent depuis 250 millions d’années. Elles ont survécu aux volcans, aux ères glaciaires, ainsi qu'à la crise qui a vu disparaître les dinosaures.

Besoins de l'organisme

Étant un organisme à but nonlucratif, l’Association d’apiculture écologique de Timmins est toujours à la recherche de dons. Vous pouvez contribuer en faisant un don monétaire ou en parrainant une ruche. Les dons monétaires sont déductibles d’impôts.

Les bénévoles sont aussi toujours les bienvenus. Aidez l’Association d’apiculture écologique de Timmins à éduquer les gens, et contribuez à la sauvegarde des abeilles. Vous pouvez écrire, téléphoner ou encore visiter le site de l’organisme en tout temps.

www.timminsecobees.com